Les insolites de la collection #92 : les vinyles des Beatles

« Il y en a du monde entier » : ce Breton collectionne les vinyles des Beatles depuis plus de 50 ans

Collectionneurs étonnants. La « Beatle-mania » du Lorientais a commencé à l’orée des années 1970. Marc y dénichait alors les tout premiers vinyles 45 tours des Fab Four. Sa collection d’œuvres des p’tits gars de Liverpool est plutôt phénoménale.

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Marc a démarré son incroyable collection de disques des Beatles, glanés aux quatre coins de la planète, en 1972. Photo Ouest France

Sa beatles-mania remonte aux premiers 45 tours des kids de Liverpool. « Même si je n’ai, à vrai dire, acquis mon tout premier enregistrement des Fab Four qu’en 1972 », s’empresse de préciser Marc, Lorientais, 64 ans.

Beatles_SergentPeppersUn tout premier Beatles nommé Sergent Pepper’s. Marc s’en souvient comme si c’était hier. Cet hier nichait à la Discothèque, emblématique magasin de disques de la rue de l’Assemblée nationale, disparu des radars lorientais depuis belle lurette.

En réalité, tout a véritablement commencé dans l’écrin de la maison familiale. La faute à un grand frère qui fait tourner à pleins tubes les disques des quatre garçons dans le vent.

45 battements par minute…

Cinq décennies se sont écoulées. Les Beatles sont aujourd’hui toujours aussi vivants dans les cœurs et les mémoires des fans des sixties. Une piqûre de rappel, via l’intelligence artificielle, vient même de leur redonner quelques nouveaux frissons. « Ce dernier titre, Now and then , ne me déplaît pas », sourit Marc. Mais le palpitant bat quand même plus fort du côté des 45 tours d’origine.

Ils s’empilent, tout comme les 33 tours par centaines chez ce Lorientais passionné. « Je n’ai jamais compté, il y en a du monde entier, anglais, espagnols, russes, allemands, japonais, brésiliens… ».

Beatles_PleasePleaseMeIl y a là des rééditions (déjà rares), des anthologies de plusieurs périodes, mais surtout une grande majorité d’originaux. Des simples, des doubles avec livrets illustrés et paroles. De vrais petits trésors qui tournent toujours rond. « De nombreux 45 tours d’époque, en éditions différentes et des pressages du monde entier, aux pochettes déclinées selon les éditions. On m’en a offert bien sûr. Mais la plupart sont issus de mes recherches. Certains valent très chers, c’est sûr. Mais l’enjeu n’est pas là, ces disques racontent d’abord une fabuleuse histoire ».

« Le son mono, celui du rock »

Le fan des Beatles est devenu collectionneur sans véritablement le vouloir. « Au début, les disques des Beatles s’achetaient à prix normal. Et puis, tout a augmenté. Avec internet sont arrivées les ventes aux enchères à prix souvent prohibitifs auxquels peu peuvent participer. C’est même dangereux. Pas mon truc ». Un rêve ? « L’album 1965, le « Blanc », estampillé 01 ou le 45 tours original de Please Please me, mais ce serait comme mordre le soleil… »

Beatles65Dans ce vaste monde dédié aux p’tits gars de Liverpool, Marc en pince particulièrement pour le son « Mono » de Parlophone. Le label culte pour les fans. « Decca avait refusé les Beatles et Brian Epstein, leur manager, a sorti leur premier 45 tours, Love me do, qui s’est hissé au hit-parade jusqu’à hérisser les poils de Keith Richards, le guitariste des Rolling Stones. Et puis ils ont enchaîné, avec Please  Please meI wanna hold your hand… »

À la question, quel est aujourd’hui le 45 tours le plus cher en France ? « Beatles 1965, sans conteste. Les Beatles sont la bande-son des années 1960 : rock jusqu’en 1965, créatifs ensuite. Avant eux, il y avait Presley. Point ».

Source : Ouest France

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